
Mineurs et agresseurs : un angle mort des violences sexuelles
On parle souvent des victimes de violences sexuelles, mais beaucoup plus rarement des mineurs auteurs d’agressions.
Selon France 24, dans les violences intrafamiliales, l’agresseur est mineur dans près de 40 % des cas quand la victime est un garçon. Le phénomène progresse : le nombre de mineurs mis en cause a bondi de 77 % entre 2017 et 2024.
Pourtant, les réponses restent limitées : manque de données fiables, peu de prévention, accompagnement psychologique insuffisant. Beaucoup de ces jeunes ont eux-mêmes été victimes, ce qui appelle des approches éducatives et thérapeutiques, au-delà de la seule sanction.
Parler de ce sujet tabou est essentiel pour protéger les victimes, prévenir les passages à l’acte et briser le cycle des violences.

